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Pour accroître la rétention client, le growth hacker utilise le data mining. Cette technique consiste à récolter des données sur le site de l'entreprise. L'analyse de ces informations permet de segmenter les bases de contacts selon :

• le profil de chaque client,
• la date de son achat,
• la somme dépensée,
• et la fréquence des visites.

Grâce au data mining, le growth hacker crée des campagnes d'emailing personnalisées. Chaque client reçoit des offres sur mesure.

Les trois-quarts des 16-64 ans se servent des réseaux sociaux pour s'informer sur des produits ou des services. Pour les marques, une présence forte sur ces plateformes est indispensable.

Le growth hacker travaille en étroite collaboration avec un social media manager. Il conseille son entreprise cliente sur :

• la création d'un profil sur chaque réseau social,
• les partenariats avec des influenceurs,
• la diffusion de publicités payantes,
• et l’analyse du trafic.

Le growth hacker possède des connaissances en création de sites. Il anticipe la manière dont chaque interface graphique influence le comportement des utilisateurs. Durant une campagne de growth hacking, les points suivants sont analysés :

• l'organisation des contenus,
• la vitesse de chargement,
• la mise en page du site,
• son arborescence.

L'objectif du growth hacker est d'accroître le taux de conversion et de rétention du site, en améliorant l'expérience de navigation.

Le growth hacking est un métier récent. Ses techniques sont loin d'être figées ! Chaque growth hacker est libre d'élaborer ses méthodes et de sélectionner ses outils. Parfois seul spécialiste du marketing dans une start-up, il met en place les actions de son choix. Cela nécessite une grande autonomie, en particulier pour les freelances.

Si le growth hacker occupe un poste dans une grande entreprise, il travaille avec un marketing manager. Dans le cas contraire, il est seul pour définir son plan d'action marketing. Néanmoins, chaque mesure requiert la coopération avec d'autres métiers. Par exemple, le data mining nécessite d'échanger avec le gestionnaire des bases de données. Côté réseaux sociaux, le growth hacker sollicite des influenceurs. Son aisance relationnelle lui permet d’obtenir d'excellents résultats.

Réseaux sociaux, création d'un blog, marketing automatisé... Le growth hacker est sur tous les fronts. Pour augmenter les parts de marché de l'entreprise, il utilise des techniques variées. C’est l’occasion d'exploiter le savoir-faire acquis en formation. Mais les compétences de growth hacking nécessitent d'être souvent enrichies et actualisées. La polyvalence et la curiosité sont des qualités clés pour ce métier.

Pour tous les postes liés au marketing, un état d'esprit spécifique est utile. Le growth hacker est tourné vers l'analyse des problèmes et la recherche de solutions. Il se met à la place des utilisateurs de sites internet pour anticiper leurs attentes. Cette démarche s'apprend lors d'une formation au marketing digital. Elle s'affine au fil des expériences professionnelles.